La flamme Olympique à Melun

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Concert_AMAC_2019
Sorties //
  • 24/05/2019 20:45
  • 24/05/2019 20:45

Concert du Choeur Marc-Antoine Charpentier

Collégiale de Champeaux

Psaume 42 « Wie der Hirsch schreit » de Félix Mendelssohn (1809-1847)
En 1837, Mendelssohn mit en musique le Psaume 42 Wie der Hirsch schreit. Il en composa trois mouvements pendant sa lune de miel et ajouta quatre autres mouvements peu après. Ce psaume est conçu en une forme circonscrite dont les rapports de tonalités, les répétitions textuelles et le matériel musical homogène donnent son unité à la composition tandis que sa division structurelle en sept mouvements contrastants, offre une variété dans la musique et une grande richesse de nuances. Mendelssohn lui-même avait une excellente opinion de cette oeuvre, comme on peut le constater dans plusieurs de ses lettres : le 5 août 1837, il disait à Raymond Härtel que c’était « le meilleur morceau de ce genre que j’aie écrit » et « qu’il le préférait à la plupart de ses autres compositions ».

 

8ème Symphonie dite Inachevée (D-759) de Franz Schubert (1797-1828)
De cette symphonie commencée le 30 octobre 1822, Franz Schubert ne composa alors que 2 mouvements qu’il confia à son frère Joseph en 1823. Il est difficile de comprendre les raisons de l’arrêt de cette composition. Il est vraisemblable que sollicité par d’autres préoccupations, Schubert fut amené à modifier son activité pendant une période assez longue.
Il se trouva alors plongé dans un nouveau contexte, contraire à la poursuite de son inspiration. En effet, cette oeuvre est typiquement liée à la phase dépressive de Schubert, au moment de sa composition, et apparaît comme le condensé musical des expériences de ses dernières années. Le climat tragique est favorisé par l’emploi de la tonalité mineure et par l’adjonction, pour la première fois dans ses oeuvres, de 3 trombones. Schubert a donné dans cette symphonie, l’expression musicale adéquate de ce qu’il a formulé dans « Mein Traum » (Mon Rêve), comme une de ses pensées les plus intimes : « Voulais-je chanter l’amour, il se transformait en douleur, voulais-je chanter la douleur, elle se transformait en amour ».

 

Messe en mi bémol majeur de Franz Schubert
Dès juillet 1828, Schubert travaille avec ardeur à cette nouvelle messe. Malgré cela, il ne put la terminer à temps. En effet, celle-ci devait être présentée en septembre. Pourtant, il poursuivit sa composition et réussit à l’achever peu de temps avant sa mort, le 19 novembre de la même année. La première exécution de cette Messe eut lieu le 4 octobre 1829, pour la fête de l’Empereur. A son écoute, on ressent une impression de tension intérieure. Les références qui apparaissent à plusieurs reprises à l’oeuvre de J.-S. Bach, confirment encore la volonté d’intériorisation dans l’expression, évidente dans cette oeuvre. On perçoit déjà l’annonce de Brahms, Mahler et même Berlioz !

 

Le concert est donné par le Choeur Marc-Antoine Charpentier, l’Orchestre Symphonique En Résonance, les solistes Armelle Debos (soprano), Catherine Gaillochet (mezzo-soprano), Yves Vandenbussche et Christophe Querry (ténors), et Romeo Fidanza (basse), soit 150 artistes placés sous la direction du chef Frédéric Baudry

 

BILLETTERIE

Renseignements et réservation : Tél. : 06 06 68 58 27
Billetterie : Espace Saint-Jean (01 64 52 10 95) - www.action-culturelle-melun.fr
FNAC, Carrefour, Magasins U, Géant : 0892 68 36 22 (0,45€/min) fnac.com sur place à la Collégiale, le jour du concert, à partir de 19h30
Prix des places : 25 € (TR = 22 € pour étudiants, scolaires, Séniors + 65 ans, Familles nombreuses, Chômeurs, Groupes constitués de plus de 10 personnes)
Gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés
Tarif spécial : 12 € pour les élèves des Conservatoires de musique de Melun et du Mée-sur-Seine

 

 

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