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"Dieu mis à part, Léonard de Vinci est sans doute l'artiste sur lequel on a le plus écrit." Daniel Arasse
Mais qu'est-ce donc qui pousse un homme à s'intéresser à l'architecture, à la sculpture, à la mécanique, à l'anatomie, à la botanique à l'astronomie… autant de recherches qu'il traduit dans des milliers de dessins ?
En fait Léonard ne se contente pas de chercher à saisir le principe de toute chose ; il veut surtout comprendre comment tout s'articule au point que, dans son esprit, microcosme et macrocosme se rejoignent : ainsi le corps humain est-il comparable à l’univers.
En cela Vinci incarne bien l'universalité de l'esprit de l'homme de la Renaissance.
Et plus que chez quiconque à l'époque, sa peinture incarne cette réflexion poussée qu'il traduit dans une image en apparence fidèle de la réalité et néanmoins empreinte d'une subtile symbolique. Le peintre se fait ainsi créateur, sorte d'intermédiaire entre l'homme et le Cosmos.
C'est donc sous le prisme de la peinture de Léonard de Vinci qu'Annette Gelinet abordera la pensée de l'artiste sans oublier d'évoquer les perfectionnements majeurs qu'il apporte à son art en abordant par exemple le "sfumato" ou le clair-obscur.
Et nous serons immanquablement amenés à nous interroger : "Et Dieu dans tout cela ?
Prochaine conférence en décembre sur Ernest Pignon-Ernest, de Caravage aux prémices de l'art urbain
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