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Une passion dès l'enfance

Sur les bancs de l’école des Capucins, dans le nord de Melun, une petite fille se faisait déjà remarquer : elle courait sans cesse dans la cour de récréation. Son potentiel est vite repérée. À 10 ans, Sarah Madeleine pousse les portes du club d’athlétisme de Melun. Très rapidement, elle développe un goût prononcé pour la course, la discipline et surtout la compétition. Elle est accompagnée pendant près de dix ans par son entraîneur Stéphane Deluce, qui l’aide à construire les bases d’un parcours exigeant.

Travailleuse, déterminée et constante, Sarah progresse vite.

Elle intégre les circuits nationaux, puis internationaux. En 2023, elle décroche une médaille d’or avec l’équipe de France lors du relais mixte des Championnats d’Europe de cross-country. En 2024, elle devient championne de France du 5 000 mètres. Début 2025, elle égale le record de France du 10 kilomètres sur route lors de la Prom’Classic de Nice, avec un chrono de 31 minutes et 15 secondes.

Impliquée et fière de ses racines melunaise

Sarah reste profondément attachée à sa ville. Grâce au partenariat avec la Ville de Melun, elle s’engage aujourd’hui auprès des jeunes pour leur transmettre les valeurs du sport. Pour elle, le sport n’est pas seulement une question de haut niveau, mais avant tout un moyen d’épanouissement personnel et de bien-être. Elle veut montrer que le sport est accessible à tous, et que, même en partant de rien, il est possible de réaliser ses rêves et de devenir une grande athlète.

Elle a été présente le 23 juin 2025 au cross des écoles, organisé par la Ville de Melun. Elle est venue encourager les jeunes coureurs et remettre les médailles aux participants. Une occasion inspirante pour les élèves melunais de rencontrer une athlète de haut niveau, qui leur prouve qu’en croyant en soi, tout est possible.

Position « de garde » dès ses débuts

Formé au sein du club melunais, Wallerand Roger, 26 ans, a été mis position « de garde » dès ses débuts par son coach Patrice Lhôtellier, champion olympique au fleuret par équipe aux Jeux Olympique de Sydney en 2000. Cette relation athlète-entraîneur forte, fondée sur la confiance et l’exigence, l’effort et la rigueur, a été un véritable socle dans son parcours

Objectif les Jeux Olympique de 2028

Aujourd’hui, Wallerand prépare déjà l’avenir. Et plus particulièrement le graal que représentent les Jeux Olympiques, dont les prochains auront lieu en 2028 à Los Angeles. Dans le cadre de sa préparation, notre escrimeur local bénéficie du soutien officiel de la Ville de Melun, aux côtés de deux autres athlètes melunais, Sarah Madeleine (athéltisme) et Maël Dijoux (natation). Ce partenariat vise à accompagner pendant quatre ans ces jeunes sportifs dans leur quête d’excellence, en leur offrant un soutien financier et logistique précieux.

Faire rayonner le sport et Melun

Au-delà des objectifs de médaille olympique, ce dispositif porte une ambition : faire de ces athlètes des ambassadeurs du sport local. Ils contribueront à mettre en lumière le dynamisme sportif local, valorisant les clubs et les infrastructures lors des événements locaux. Autre facette importante de ce dispositif : la médiation sportive dans les écoles pour partager leurs parcours, leurs expériences et les valeurs du sport.

Ainsi, le 18 juin dernier, Wallerand Roger s’est rendu au centre de loisirs des Sycomores pour rencontrer les enfants melunais. À l’écoute, il a répondu à leurs nombreuses questions, parfois très personnelles. Un échange riche et émouvant qui a permis aux jeunes de mieux comprendre les réalités du sport de haut niveau. Pour prolonger la rencontre, l’escrimeur a animé une séance d’initiation, avec des épées en plastique et des exercices adaptés. Les enfants se sont prêtés au jeu, découvrant les gestes de base de l’escrime et l’esprit qui l’anime : respect, précision, contrôle de soi. D’ici 2028, de nouvelles journées comme celles-ci seront organisées.

Une enfance les pieds dans l'eau

Né sur l’île de la Réunion, Maël a grandi les pieds dans l’eau. « J’ai appris à nager très tôt, dans les piscines et à la mer chez ma grand-mère » se souvient-il. À l’âge de 9 ans, ses parents déménagent à Melun et l’inscrivent à la natation. « C’était surtout pour m’amuser et me dépenser, je n’avais jamais pensé à faire de la compétition » raconte-t-il. Repéré par son coach, il commence les premiers championnats à l’âge de 14 ans et connaît une progression fulgurante ; première compétition en 2021, championnat de France junior en 2022, compétition internationale en équipe de France juniors en 2023.

Emploi du temps millimétré

Cette année, Maël est entré dans la cour des grands. Pensionnaire de l’INSEP, il passe plus de quatre heures par jour dans l’eau aux côtés de Maxime Grousset et de Yohann Ndoye Brouard. « C’est très stimulant de nager avec eux. Ils me donnent des conseils techniques et j’apprends énormément » explique-t-il. Son emploi du temps millimétré lui permet de suivre en parallèle une première année de licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives). Car s’il prépare les prochains championnats d’Europe à Paris, il n’en oublie pas l’avenir et envisage d’intégrer l’ENKRE (École Nationale de Kinésithérapie et de Rééducation) à l’issue de son parcours.

Un entourage et des racines présents

Le week-end, Maël rentre chez ses parents à Melun. L’occasion de rendre visite à ses anciens coachs et camarades des bassins. « L’important c’est de prendre du plaisir, d’aimer ce qu’on fait et de faire confiance à son entourage, famille, amis et coachs. Ce sont aussi eux qui nous portent » rappelle-t-il. Si Maël fait partie des espoirs français pour les prochains Jeux Olympiques à Los Angeles en 2028, il garde les pieds sur terre : « bien sûr qu’on y pense mais il y a bien d’autres choses à venir d’ici là ».